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Tech-Podcast : 7 thèses sur la connaissance du domaine dans l'industrie
Matthias Lück est collaborateur scientifique à l'Institut Fraunhofer pour la gestion du travail et l'organisation (IAO). Il explique dans un entretien podcast l'importance de la connaissance du domaine dans l'industrie. Nous résumons ses sept thèses.
- La connaissance du domaine signifie : l'homme sait où il va. Chaque personne peut, les yeux fermés, nommer le chemin qui mène de sa chambre à coucher au réfrigérateur. C'est la connaissance du domaine. Je connais mon domaine, ma maison, et je sais où aller. Transposé à l'industrie : les gens doivent y partager leurs connaissances, avec d'autres collègues, avec un réseau d'expertes et d'experts.
- Le savoir du domaine dans l'industrie n'est pas un sifflement dans la forêt. Les entreprises européennes ont une force "brutale" lorsqu'il s'agit de connaissances sur les processus, les produits ou les machines. Le défi consiste à faire coïncider ces connaissances avec des modèles d'apprentissage automatique.
- La connaissance du domaine est importante, car elle aide à développer des modèles, mais surtout à les rendre explicables. L'acceptation de nouvelles techniques telles que l'apprentissage automatique dépend de la capacité de l'homme à expliquer pourquoi la machine a pris telle ou telle décision. La connaissance du domaine dans les modèles empêche l'incertitude chez l'opérateur.
- Les chefs doivent s'entretenir avec les personnes qui travaillent sur la machine. Ils doivent poser des questions, se faire expliquer les processus et demander pourquoi il y a un clic à tel endroit ou à quoi ressemblent les courbes de vissage.
- L'industrie va déjà très loin avec les méthodes statistiques et mathématiques. Mais la combinaison de la connaissance des domaines et des nouvelles approches techniques comme l'apprentissage automatique permet aux entreprises d'aller encore plus loin. Grâce à la connaissance des domaines, nous avons en Europe une longueur d'avance sur les modèles génériques. Les entreprises doivent en profiter.
- La production de demain dépend également de la créativité des hommes dans les processus. Un modèle ne remplacera pas cela. Le traitement d'images ne requiert pas de créativité, mais la machine est supérieure à l'homme. Pour d'autres tâches, l'homme continuera à donner le ton grâce à ses connaissances.
- Nous devons donner aux experts du domaine la possibilité de continuer à partager leurs connaissances même après leur départ à la retraite - peut-être en tant que conseillers, formateurs, qui passent une fois par semaine. Tous les collaborateurs ne le souhaitent pas, nous devons l'accepter. Mais les entreprises qui identifient les collaborateurs motivés avant leur départ à la retraite et qui préparent ensuite le savoir avec eux ont un avantage.
Vous trouverez l'interview complète et d'autres épisodes sur l'usine du futur ici ou sur notre chaîne de podcasts tech "Industrie repensée", à laquelle vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes connues ou via Podigee.
Interlocuteur pour le podcast tech de Bosch Rexroth: Susanne Noll
N'hésitez pas à prendre contact avec Bosch Rexroth !