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Vue d’ensembleEn tant que responsable de la formation, le Dr Maximilian Dommermuth est chargé d'un domaine important dans l'univers de Bosch Rexroth. Nous parlons avec lui de l'apprentissage et des méthodes d'apprentissage et de la manière dont elles évoluent.
Dans un entretien podcast, le Dr Maximilian Dommermuth explique en quoi consiste le parcours d'apprentissage chez Bosch Rexroth, ce qu'il attend de la formation et dans quelle direction l'apprentissage évolue.
Quels sont les défis auxquels les entreprises sont confrontées lorsqu'il s'agit de collaborateurs et de formations ?
Nous devons réunir la transmission des connaissances et la transformation numérique. De nombreux projets échouent parce que nous n'avons pas correctement entraîné les gens, parce qu'il y a un manque de connaissances sur les technologies et les processus et parce qu'on ne leur a jamais demandé leur avis. Je me souviens d'un directeur de site qui a vu une application de RA lors d'un salon et a décidé de l'introduire dans l'usine. Au bout d'un an, les lunettes AR avaient à nouveau disparu parce que des questions fondamentales telles que : cette technologie résout-elle l'un de nos problèmes, pouvons-nous l'exploiter de manière rentable, ont été ignorées.
Êtes-vous la bête noire ?
Non, mon équipe et moi-même ne jurons que par les nouvelles technologies. La technologie doit également être adaptée aux processus et aux personnes, ou alors nous devons mettre en place de nouveaux processus qui doivent être appris. Lors de l'introduction de nouvelles techniques, de nombreuses entreprises misent sur une approche agile. Agile ne signifie pas sans plan. Il y a souvent une confusion entre les deux.
Pendant de nombreuses années, le débat sur l'industrie 4.0 a été très technologique, mais cela a changé ces dernières années. Pourquoi cela ?
De nombreuses entreprises en sont encore au stade pilote. Il leur manque l'approche socio-technique. Industrie 4.0 ne signifie pas seulement technologie. Les entreprises doivent se demander : comment communiquer, comment développer les connaissances, comment diriger les collaborateurs, à quoi ressemblent les processus ? Au début, beaucoup n'avaient pas pris en compte l'aspect humain.
Construire le savoir est un bon mot-clé - comment cela fonctionne-t-il aujourd'hui ?
Pour de nombreux collaborateurs, le savoir est un nouveau pouvoir. Lorsque les gens peuvent décider eux-mêmes de ce qu'ils veulent apprendre et ce, pendant leur temps de travail, nous avons une très grande disponibilité. Les collaborateurs peuvent décider de ce qui les fait progresser sur la plate-forme d'apprentissage numérique. Nous ne pensons plus en termes de programmes d'apprentissage stricts. Cela peut encore être nécessaire pour le permis de cariste, mais lorsqu'il s'agit de nouvelles technologies, les personnes doivent être encouragées individuellement.
Qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
Au début, nous faisons un contrôle des connaissances, puis le collaborateur choisit ses thèmes d'apprentissage. Le spécialiste de la maintenance peut apprendre sur une semaine comment faire fonctionner une machine de manière plus productive ou le spécialiste informatique peut apprendre de nouvelles compétences via des outils numériques, indépendamment du temps et du lieu. L'apprentissage est aujourd'hui plus diversifié qu'auparavant .
Vous trouverez l'interview complète et d'autres épisodes sur l'usine du futur ici ou sur notre chaîne de podcasts tech "Industrie repensée", à laquelle vous pouvez vous abonner sur toutes les plateformes connues ou via Podigee.
Interlocuteur pour le podcast tech de Bosch Rexroth: Susanne Noll
N'hésitez pas à prendre contact avec Bosch Rexroth !